À-propos de "Haïkus d'entre-saisons"
Éditions Stellamaris, Décembre 2021
https://editionsstellamaris.blogspot.com/2021/12/haikus-dentre-saisons.html
Disponible à La Librairie belge
Chaussée de Wavre 718
1040 Etterbeek
"Iocasta HUPPEN, Haïkus d’entre-saisons. Poésies. Brest : éd. Stellamaris, 2021.
Iocasta Huppen nous offre un septième recueil de poésie. On la sait connaisseuse et autrice chevronnée de poèmes d’inspiration japonaise et en particulier de haïku, dont elle anime notamment des ateliers d’écriture. Huppen est aussi l’initiatrice du KukaÏ de Bruxelles (rassemblement de haïjins, c-à-d d’auteurs de haïkus). Et c’est bien de haïku qu’il s’agit dans ce nouvel opus, mais, en léger décalage avec la tradition, la règle classique étant que le tercet japonais comporte un mot désignant la saison, Huppen nous propose une série de haïkus d’entre-saisons, teintés de cette hésitation supplémentaire de l’entre-deux.
Plus l’été
pas encore l’automne –
nos belles années
On pourrait dire que ce choix de l’auteure d’origine roumaine est bien belge, puisque notre pays est notoirement celui des saisons floues, qui semble toujours hésiter et ne jamais fermement choisir son temps. Au-delà du jeu, cette exploration des lisières, des marges a ceci de très oriental qu’elle nous fait ressentir encore plus clairement l’incertitude des choses et des états, leur fluidité, leur impermanence.
C’est bien sûr en filigrane le temps dont il est question dans ce recueil, ce temps dont le passage nous change sans cesse, comme ces fleurs à la vie brève :
Magnolias en fleur
comme chaque année
s’en extasier
Mais il y a une sérénité et même une jubilation, à se sentir partie de cette totalité mouvante, qui meurt et renaît au fil des (entre)-saisons. Une confiance très bouddhiste qui naît du détachement et de l’acceptation de la finitude.
Entre deux pages
je glisse une feuille d’érable –
Bienvenue, Automne !
Dans ce concert d’instants-gigognes ne manquent ni l’ironie ni parfois même l’humour (le genre du senryû) :
Avis sur le parasol :
"À fermer si le vent rafraîchit" –
derniers jours d’été
Le haïku est murmure de l’instant, brillance éphémère du quotidien, dont il fait parfois sourdre l’invisible, voire l’extraordinaire, au détour d’un mot, ce "prodige de lumière". Pour prosaïques que les mots du haïku puissent sembler "première neige ; le son des tambours ; confettis sous la pluie ; un petit déj dehors », ils laissent émerger une poésie des interstices, des silences d’avant et d’après le mot, du monde réfléchi et réfracté par la goutte de rosée, les "flocons plein les yeux".
A quoi sert la poésie ? Comme le disait le grand Bashô lui-même : "Ma poésie est comme un brasero en été, ou un éventail en hiver. Elle va contre le goût populaire ; elle est inutile." Et pourtant les haïkus, tels ceux de Iocasta Huppen, l’air de rien, nous reconnectent avec le présent, les sensations et nous aident peut-être à appréhender un peu mieux la vie – et la mort. C’est déjà beaucoup !"
(Arnaud Delcorte – Nos Lettres, N°43, Septembre 2022, Association des Écrivains Belges de langue française, AEB)
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"Plus l’été
pas encore l’automne –
nos belles années
*
Magnolias en fleur
comme chaque année
s’en extasier
*
Entre deux pages
je glisse une feuille d’érable –
Bienvenue, Automne !
*
Avis sur le parasol :
"À fermer si le vent rafraîchit" –
derniers jours d’été
*
Iocasta Huppen, née en 1971, est d’origine roumaine et vit à Bruxelles. Elle est haïjin (sept recueils de haïkus) et poète (un recueil de poèmes sans rime et phrases poétiques), comptant également des participations à diverses anthologies ainsi qu’à des revues et quelques prix. Elle est aussi chroniqueuse littéraire pour Radio Laser (Rennes), animatrice d’ateliers d’écriture de poésie d’influence japonaise et initiatrice du Kukaï de Bruxelles.
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"IOCASTA HUPPEN, HAIKUS D’ENTRE-SAISONS – (Editions Stellamaris, France, 2021 – 92 pages).
Iocasta Huppen nous offre un septième recueil de poésie. On la sait connaisseuse et autrice chevronnée de poèmes d’inspiration japonaise et en particulier de haïku, dont elle anime notamment des ateliers d’écriture. Huppen est aussi l’initiatrice du KukaÏ de Bruxelles (rassemblement de haïjins, c-à-d d’auteurs de haïkus). Et c’est bien de haïku qu’il s’agit dans ce nouvel opus, mais, en léger décalage avec la tradition, la règle classique étant que le tercet japonais comporte un mot désignant la saison, Huppen nous propose une série de haïkus d’entre-saisons, teintés de cette hésitation supplémentaire de l’entre-deux.
Plus l’été
pas encore l’automne –
nos belles années
On pourrait dire que ce choix de l’auteure d’origine roumaine est bien belge, puisque notre pays est notoirement celui des saisons floues, qui semble toujours hésiter et ne jamais fermement choisir son temps. Au-delà du jeu, cette exploration des lisières, des marges a ceci de très oriental qu’elle nous fait ressentir encore plus clairement l’incertitude des choses et des états, leur fluidité, leur impermanence.
C’est bien sûr en filigrane le temps dont il est question dans ce recueil, ce temps dont le passage nous change sans cesse, comme ces fleurs à la vie brève :
Magnolias en fleur
comme chaque année
s’en extasier
Mais il y a une sérénité et même une jubilation, à se sentir partie de cette totalité mouvante, qui meurt et renaît au fil des (entre)-saisons. Une confiance très bouddhiste qui naît du détachement et de l’acceptation de la finitude.
Entre deux pages
je glisse une feuille d’érable –
Bienvenue, Automne !
Dans ce concert d’instants-gigognes ne manquent ni l’ironie ni parfois même l’humour (le genre du senryû) :
Avis sur le parasol :
"À fermer si le vent rafraîchit" –
derniers jours d’été
Le haïku est murmure de l’instant, brillance éphémère du quotidien, dont il fait parfois sourdre l’invisible, voire l’extraordinaire, au détour d’un mot, ce "prodige de lumière". Pour prosaïques que les mots du haïku puissent sembler "première neige ; le son des tambours ; confettis sous la pluie ; un petit déj dehors », ils laissent émerger une poésie des interstices, des silences d’avant et d’après le mot, du monde réfléchi et réfracté par la goutte de rosée, les "flocons plein les yeux".
A quoi sert la poésie ? Comme le disait le grand Bashô lui-même : "Ma poésie est comme un brasero en été, ou un éventail en hiver. Elle va contre le goût populaire ; elle est inutile." Et pourtant les haïkus, tels ceux de Iocasta Huppen, l’air de rien, nous reconnectent avec le présent, les sensations et nous aident peut-être à appréhender un peu mieux la vie – et la mort. C’est déjà beaucoup !"
(Arnaud DELCORTE – Bruxelles)
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"HAÏKUS D'ENTRE SAISONS, IOCASTA HUPPEN, ÉD. STELLAMARIS, 2021, 22 €
"Il n'y a pas meilleur moment pour philosopher qu'entre deux saisons" écrit l'auteure. Elle s'essaye aussi à l'écriture verticale parfois agrémentée d'un sceau rouge (pour être plus proche du Japon ?)
Les barbelés / recouverts de fleurs blanches -- / premier gel
Nous avons tout le temps, dit-il -- / la neige fond doucement
Printemps naissant -- / j'ai ouvert lentement / ta lettre
Québec en octobre / je ne connaissais rien / au premier gel"
(Jean ANTONINI & Coll., recension pour la Revue GONG N°75 (avril-juin 2022) - Association Francophone de Haiku (AFH))
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"J'adore votre dernier recueil D'entre-Saisons"
(Henriette BOUQUIAUX-GAUTHY)
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"Haïkus d’entre-saisons
de Iocasta Huppen
Voici un recueil étonnant qui vient de paraître aux Éditions STELLAMARIS. Le septième livre de IOCASTA HUPPEN se présente élégamment : couverture ivoire, pages sépia sur lesquelles tombe une pluie de haïkus… La disposition verticale des lettres qui composent les poèmes voisine avec l’impression habituelle des tercets disposés horizontalement. Les calligrammes d’Apollinaire figuraient la chute des gouttes d’eau ; averse ou flocons de neige sont évoqués dans l’ouvrage :
Première pluie la recueillir
au creux de sa main
Le thème, entre deux saisons, fait la part belle aux solstices, aux équinoxes ; on pense aussi à la cinquième saison japonaise, celle qui existe à peine, au seuil de la nouvelle année. Interstices, moments indécis, flottants, instants des premières et dernières fois. Si neuf qu’il paraisse, le sujet convient bien à notre époque de dérèglement climatique, où se prolongent les étés indiens, où les saisons s’interpénètrent, floraison précoce dès février (printemps des poètes !), rousseurs de l’automne qui n’en finissent pas de colorer les bois.
Certaines confusions ne manquent pas de charme :
J’ai cru voir
une plume parmi les flocons – mars bientôt
Les rythmes saisonniers scandent les émois amoureux :
Entre deux étreintes tes mots –
dernière nuit d’hiver
Une sensualité douce, diffuse, parcourt le recueil. Et qui n’a ressenti la secrète jubilation de fouler le sol enneigé, vierge de pas ? On a l’impression enivrante d’être le premier humain à marcher sur la croûte terrestre :
Matin de neige fraîche être la première
à laisser des traces
Au cycle des saisons semble répondre la ritournelle d’une fête foraine ; tournent les mois et les attractions :
Des croustillons et
un autre tour de manège – premier week-end de septembre
Entre deux saisons le blanc domine, grappes d’acacias, perce-neige, papillons, fleurs de givre ou feuilles raidies par le gel, mais le bleu du ciel, le jaune du miel ou des forêts d’automne colorent parfois les haïkus. Teintes subtiles, délicates.
Ce qui domine le livre, c’est le bonheur discret de la naissance, la célébration des bourgeons, des premières fleurs, ou l’exquise surprise d’une ultime rencontre :
Presque novembre soudain sur mon chemin une rose
Le froid n’émerveille pas moins la poète :
Quartier de soleil
le givre devient rosée sur les feuilles de gingko
IOCASTA HUPPEN collecte des joies légères, fugaces, comme on prendrait un poisson ou un papillon dans ses filets pour mieux le laisser filer ou s’envoler… juste le temps de s’extasier."
(Marie-Noëlle HÔPITAL - Revue en ligne L'écho de l'écho, le carnet du haïku N°6, Mars 2022)
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"2022 - En attendant le printemps: clin d'oeil à Iocasta / La chronique de Denis BILLAMBOZ - Les Belles Phrases, Le Blog-Notes Littéraires d'Eric ALLARD
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"I Huppen, Haïkus d’entre-saisons, Editions Stellamaris, 2021
On le sait, l’un des thèmes de prédilection des Haïkus, ce sont les saisons.
L’originalité de ce septième recueil de Iocasta Huppen est de se pencher sur ces périodes lisière, souvent pleines de charme et d’attente, d’ouverture ou de replis c’est selon, que sont les entre-saisons.
Le passage de l’été à l’automne,
Eté indien --
en chemisier léger
à boulevarder
puis,
Les premiers froids --
du safran des Indes
infuse dans ma tasse
les prémices du printemps,
Fenêtre ouverte --
le printemps est en avance
à l’heure de la musique
et celles de l’été
Entraperçue
ma première hirondelle --
mi-mai déjà
les caprices du temps,
Temps impitoyables --
les pruniers en fleur j’irai voir
peu importe la neige
et les belles choses qui finissent,
Avis sur le parasol :
"A fermer si le vent rafraîchit" --
derniers jours d’été
Tout au long des 90 pages de ce recueil, l’on passe d’images suggestives (Chaise au soleil-/une feuille se détache) à des sensations au creux de l’intime (Jours avant les vacances/déjà les vacances), de la rêverie (Un dernier verre-/il fait si clair/la lune doit être pleine) à la tendresse et aux vrais moments de joie secrète (Entre deux pages/je glisse une feuille d’érable-/Bienvenue, Automne !)."
(Martine ROUHART pour la revue en ligne Grenier Jane Tony: http://www.grenierjanetony.be/?mailpoet_router&endpoint=view_in_browser&action=view&data=WzU3LCJjMjhmZjNiZDJkZDQiLDAsMCwwLDFd&fbclid=IwAR0C9meX_gg3eSxBkeP3-DC4AwBKZck_qZZw52h9-GDjBVH6zgFTwtdKZ0A)
Avec une écriture en lignes horizontales et verticales, ses haïkus viennent nous dire ce que le regard contemplatif de l'auteure a relevé.
Toute en fraîcheur, sa poésie nous donne à voir ses instants choisis de l'entre-saison.
"''Haïkus d’entre-saisons'' aux Editions Stellamaris, 2021, Iocasta Huppen, retour de lecture
J’ai dévoré et dégusté (je sais, c’est rare de faire ces deux actions en même temps mais c’est bien ce qui s’est passé) ''Haïkus d’entre-saisons'', le dernier recueil de haïkus la haïjine Iocasta Huppen.
On y retrouve, dans une atmosphère japonaise, un haïku par page, écrit dans un caractère de grand format, affiché à la verticale et à l’horizontal. Cela donne une lecture agréable, facile et dégagée.
Les haïkus suivent les entre-saisons et leurs oiseaux, leurs fleurs, les éléments, les rencontres vécues et ressentis par l’autrice.
Une des raisons pour lesquelles j’aime tant les haïkus est que la beauté et la magie de la nature me touchent et Iocasta arrive parfaitement à me les faire ressentir. Elle est connectée à son intérieur et à ce qui l’entoure. Cette connexion, sa nature contemplative et sa grande expérience de l’écriture de cette brève poésie donnent de nombreux haïkus apaisants, qui ouvrent sur plus vaste. Et sa joie et son amour de la vie offrent d’autres haïkus très vivants et joyeux. Paix-joie-amour, n’est pas la trinité que nous recherchons tous ? Les Haïkus d'entre-saisons en sont un petit condensé.
Début décembre --
jamais trop tard pour remarquer
les dernières couleurs
*
Jour du printemps --
ce verre d'anniversaire
bu au soleil
*
Fin du petit dej
doublement en retard
la guêpe de cet été
*
Dans quelques jours
les récoltes seront rentrées --
tu me rejoindras
Recueils - www.haikus-iocasta.be
http://www.editionsstellamaris.com/"
(Véronique CHAMPOUX pour Partage de haïkus)
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"Haïkus d’entre-saisons – Iocasta Huppen – Éditions Stellamaris – 2021 – ISBN 9782368687581
Quand Iocasta Huppen prend ses quartiers, tout est mûrement réfléchi.
Dans sa demeure, un p’tit ragoût d’agneau annonce la fin de l’automne…
L’hiver et ses verticalités figées se profilent.
Quand le décor est planté, la danse lente de l’entre-saison commence.
"Il n’y a pas meilleur moment pour philosopher qu’entre deux saisons" susurre l’auteure.
Tout est immobile. Le regard ne cille pas. Le texte et le lecteur se fixent.
Le temps est suspendu…
"Les barbelés recouverts de fleurs blanches - premier gel"
Je devine le regard amusé de l’auteure. Le lecteur de son nouvel ouvrage a le souffle coupé. Admiratif, surpris. Pas spécialement désorienté, mais quelle piste emprunter ?
L’objet – recueil interpelle. Sa mise en page interpelle. Le papier interpelle. Le regard toujours accroché aux "barbelés"… le lecteur se positionne. Il choisit, il joue le jeu, il se lance. Premiers pas… Premiers froids…
Iocasta Huppen revisite les saisons, ses textes sont les bourgeons de sa pensée.
"Nous avons tout le temps, dit-il – dit-elle – la neige fond doucement".
La danse continue…
"Confettis sous la pluie peu importe, la joie est là".
Premières fleurs, première grêle, je tourne lentement les feuillets, les mots changent de couleur, les pétales s’entrouvrent. L’écriture se fait tendre. Le calice brille de mille rayons. Les hirondelles sont de retour.
L’auteure distille sans relâche…
L’émotion de l’écriture a le goût du miel sur la tartine du matin. Le temps suspend son temps, les au revoir s’éternisent sur le pied de la porte. Chaque page est vacances.
Tableaux d’été, croquis d’automne, le recueil de Iocasta Huppen fleure bon cette sérénité de la concision."
(Willy LEFÈVRE pour "Les plaisirs de Marc Page" -
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"Les deux ouvrages* sont très beaux. Bravo !"
(Carmelina CARRACILLO)
* Précision: les deux ouvrages sont Haïkus d'entre-saisons et Maison d'été.
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"Merci pour ton deuxième livre** de haïku. J'ai enfin le temps de lire le livre cette semaine. C'est un très beau livre. Surtout l'écriture verticale, j'ai tendance à lire de droite à gauche.
Tes haïkus me souviennent de l'air clair et frais en hiver de Belgique."
(Akiko TSUJI)
** Précision: le deuxième livre de haïku de l'année 2021.
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"Ephéméride en haïkus
En août dernier, j’ai laissé Iocasta, "haïjin", personne qui écrit des haïkus, bruxelloise d’origine roumaine, dans un très joli recueil de poésie d’inspiration japonaise magnifiquement illustré de dessins aux couleurs chatoyantes par Justine Gury. Dans ce recueil, elle racontait ses vacances dans le Limousin, avec ce nouvel opus que je vous propose aujourd’hui, elle parcourt les quatre saisons d’une année à travers des haïkus présentés sur deux ou trois lignes. En exergue à ce recueil, elle déclare qu’"il n’y a pas meilleur moment pour philosopher qu’entre deux -saisons". J’ai donc mis mes yeux dans ces vers pour découvrir ces espaces temps, ces entre-saisons, où l’on philosophe si aisément. J’ai ainsi découvert les solstices et équinoxes tels qu’elle les décrit :
"Solstice d’hiver -- / un reste de soleil / baigne dans la
mer",
"De la lumière / sur les feuilles tendres -- / équinoxe de printemps",
"Premier orage et / une pluie de fleurs d’acacia -- / solstice d’été",
"Du miel / sur la tartine du matin -- / équinoxe d’automne".
Iocasta met en scène les haïkus de ce recueil sur du papier aux couleurs pastel d’un
tendre marbré avec des caractère qui évoquent l’écriture manuelle. L’éditeur et l’imprimeur ont réalisé un joli travail de mise en valeur des textes, chaque page est divisée verticalement
en deux parties, sur la gauche de chacune, ils ont inscrit verticalement un haïkus avec des caractères majuscules qui ressemblent un peu à des kanjis asiatiques et sur la partie droite, ils ont imprimé le même haïku mais
avec la police de caractères évoquant l’écriture manuelle. Ce recueil est donc aussi un très bel objet littéraire qui peut devenir un bien joli cadeau.
Pour chaque saison,
j’ai retenu un haïku qui se rapporte bien à la saison à laquelle il est affecté :
Hiver : "A moitié / la lune de février - / premiers bourgeons",
Printemps : "D’un peu de pluie / l’oiseau allège ses ailes - / premiers rayons",
Eté : "Fin des moissons - / attirées par les chaumes / quelques barnaches",
Automne : "Nuits d’automne - / les au revoir s’éternisent / sur le pied de la porte".
Ainsi Iocasta effeuille avec douceur et tendresse l’éphéméride
de l’année en haïkus qui ornent joliment les pages de ce recueil et évoquent des temps iréniques et paisibles où la vie est douce. Une petite cure de bonne humeur et de quiétude pour parcourir une nouvelle année
sans stress inutile."
(Denis BILLAMBOZ pour Critiques libres:
https://critiqueslibres.com/i.php/vcrit/61821
et pour le blog Mes impressions de lecture:
http://mesimpressionsdelecture.unblog.fr/2022/01/10/haikus-dentre-saisons-iocasta-huppen/)
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"Bonjour Iocasta,
Le petit livre est bien arrivé, tout en bon état avec toutes les attentions que tu y as déposées. Merci.
Je te souhaite une année paisible et inspirante, des pruniers en fleurs et des cerfs-volants.
Je t'embrasse,
Isabelle"
(Isabelle LEBON)
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"J'ai reçu votre livre aujourd'hui. Les trois jours du Nouvel An sont les plus grands événements au Japon. Je le lirai un de ces trois jours de la nouvelle année. Merci, merci beaucoup."
(Ryoichi TSUKADA)
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Interviée par Dan Burcea pour la Revue Lettres Capitales, à l'occasion de la sortie de Haïkus d'entre-saisons
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"Il était là, il m'attendait bien au chaud, et il est maintenant dans mes mains. Qu'il est beau ! Lire un nouveau livre de toi (...) c'est toujours comme une première fois ! (...)"
(Félix BOULÉ)
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"Félicitations. Quel bonheur ce titre."
(Ismahen Khan)
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"Un superbe travail découvert en sortant de réanimation."
(Serge TOMÉ)
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"Awesome!"
(Archie CARLOS)
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"Bravo !"
(Marina CAETANO)
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"Fantastic!"
(Caroline Cécile GODGAL)
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"Super !"
(Marcelle PÂQUES et Irène BUGHIN)
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"Super, Iocasta ! Bisous."
(Annette M.)
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"Contente pour toi."
(Liette JANELLE)
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"Superbe !"
(Félix BOULÉ)
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"Je partage ta joie, Iocasta !
Quelle belle inspiration l'entre-saisons, je serai ravie de me plonger dans le recueil. (...)"
(Isabelle LEBON)
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"Bonsoir Iocasta,
J'ai inséré l'annonce dans les "annonces" du dernier n°de Lichen.
Je vous souhaite beaucoup de succès pour votre recueil !
Bien cordialement."
(Elisée Bec, Revue Lichen)
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"Bonjour Iocasta,
C'est super. Félicitation.
Ce recueil a l'air vraiment bien. Déjà, j'aime beaucoup la poésie de tes haîkus . Mais, en plus, la présentation verticale doit donner un très bel effet.
C'est déjà le septième recueil que tu publies ? C'est magnifique. Je lui souhaite beaucoup de succès. (...)"
(Annick FAGNART)
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"Félicitations Iocasta. Bisous."
(Diane DESCÔTEAUX)
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"Félicitations, très chère Iocasta ! Affectueux bisous."
(Marie-Marguerite BARRETTE)
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"Felicitàri, Iocasta, et bon vent pour ce recueil fraîchement sorti !"
(Antonia ILIESCU)
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"Bravo, Iocasta.
Je fais passer la bonne nouvelle..."
(Jean ANTONINI, www.association-francophone-de-haiku.com)
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"Chère Iocasta,
C'est vraiment for-mi-da-ble ! Toutes mes félicitations !
Une très bonne idée: c'est justement le changement de saison qui a un impact important !
Bien à toi."
(Daniel LEROY)
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"Felicitàri pentru noul volum de haiku publicat. Eu pregàtesc numàrul 67 al revistei Haiku pentru luna mai 2022. Având în vedere cà sunteti o colaboratoare a revistei noastre si ati participat si la concurs cu succes, mà gândesc cà as putea sà pun o paginà cu 6-7 poeme haiku de ale dvs din aceastà carte în revista Haiku viitoare (...). Cu stimà."
(Valentin NICOLITOV)
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"Super, Iocasta ! Je te félicite..."
(Jean-Louis CHARTRAIN)
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"Bravo Iocasta !"
(Francine AUBRY)
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"Congratulations, Iocasta! More blessings and success!"
(Archie CARLOS)
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"C'est formidable, Iocasta ! Toutes mes félicitations ! Je compte bien m'en procurer une copie. J'ai hâte de le lire."
(Brigitte HUPPEN)
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"Felicitàri, Iocasta, pentru acest volum deosebit !"
(Rodica STEFAN)
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"Congratulations!"
(Paul CALLUS)
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"Bravo !!"
(Jeanne PAINCHAUD)
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"Félicitations, Iocasta."
(Jean-Hughes CHUIX, Marie-France EVRARD, Abdallah HAJJI, Anne DEALBERT, Griselda Alicia SORIANO CHIESA, Rudy SMETS, Claude RODRIGUE)
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"Félicitations ! Contente pour toi ! Gros bisous !"
(Françoise FRAUCA)